Pendant les congés, les congés disparaissent

L’année dernière, six saisonniers sont morts de crise cardiaque dans les vignes à cause de la chaleur extrême. Quatre d’entre eux travaillaient en Champagne à couper du raisin qui finira peut-être dans la coupe d’Emmanuel Macron ou de l’un de ses invités, comme le roi d’Angleterre, à qui, aux frais des contribuables, il a offert un repas chiffré à 474 000 € par la Cour des comptes. Vous avez bien lu. Cette petite bouffe entre dirigeants est l’équivalent de plus de 22 années de Smic (brut). Dans les frais, ceux des traiteurs se sont élevés à 166 000 €, les boissons (dont le champagne) à 42 000 €, la décoration à 15 000 €. Et il ne s’agit que d’un des fastueux dîners de Macron.

En 2023, pendant que son ministre de l’Économie rabotait en permanence les dépenses de l’État pour les citoyen·nes comme l’École ou la Santé (les urgences de Cosne et Decize ont été fermées mercredi 31 juillet et 42 000 Nivernais·es n’ont plus de médecin traitant) en brandissant le spectre de la dette, celles de l’Élysée explosaient. Le déficit est de 8,5 millions d’euros, selon le rapport de la Cour des comptes publié le 29 juillet. 171 réceptions ont été organisées en 2023.

Champagne à gogo et il ne faudrait pas que cela s’arrête, ni que les propriétaires des grands crus manquent de bras. Comme, par exemple, Bernard Arnaud, propriétaire de LVMH, avec entre autres les marques Henessy, Moët et Chandon, Veuve Clicquot, Dom Pérignon, Krug, Mercier, Ruinart…

Que celles et ceux qui pensent que le RN mettra fin à cette exploitation mortelle ouvrent enfin les yeux  : cette mesure est inspirée d’une proposition de loi déposée par le RN en juillet 2023.

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