Cette conférence gesticulée de Jean-Marc Jourdan, en ces temps de manifestations pacifiques, face à la violence sociale et policière sans borne ( !) du gouvernement, avec un Président totalement sourds aux revendications et indifférent aux ravages que sa politique occasionne, pourvu qu’elle satisfasse son ego et l’idéologie néolibérale, est pour le moins bienvenue.
Comme d’habitude au Carrouège, l’écolieu d’Adret Morvan, un repas à la suite. N’hésitez pas à envoyer un courriel pour réserver votre souper, les organisateurs vous seront reconnaissants.
La présentation par Jean-Marc Jourdan :
« L’usage de la violence dans les luttes sociales est légitime, face à la violence sociale, économique que nous subissons, imposée par la violence physique et politique exercée par les pouvoirs. Dans mes engagements politiques, j’ai revendiqué la violence comme moyen de lutte légitime et indispensable et pourtant j’ai été incapable de donner le coup de poing lorsque j’étais en position et encouragé à le faire…
Ce paradoxe m’accompagne dans mes prises de position, pour mes propres actions, mais surtout dans le soutien à celles et ceux qui posent des actes violents dans leurs combats.
Je souhaite ici partager mes interrogations et mes recherches autour de mes implications dans les mouvements. La violence est alors perçue à la fois comme une nécessité et comme un piège.
Au fil de mes engagements dans les associations, dans l’éducation populaire, aussi bien professionnels que bénévoles, j’ai continué à chercher d’autres formes de réponses pour sortir de ce piège. »