La tournée du film de Vincent Vierzat se poursuit. Après le lancement dans les cinémas, dont cinq dates en Morvan, Le Vivant qui se défend est visionnable en ligne et ouvert à des projections associatives.
L’instabilité politique que traverse le pays ne remet pas en question la logique austéritaire qui asphyxie l’hôpital public. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, 60 000 lits d’hôpitaux ont été fermés. « Une catastrophe organisée », selon Christophe Prudhomme. Pour ce défenseur acharné de l’hôpital public, la question est de savoir si les citoyens veulent de l’argent pour la santé ou pour l’armée.
Jérôme était éleveur de limousines en plein charolais. Il défendait l’agriculture paysanne et remettait en cause les normes au service de l’agro-industrie. Il a été abattu par un gendarme le 20 mai 2017. Depuis, malgré l'annulation des contrôles à l'origine des faits, malgré la décision de la défenseure des droits invalidant la légitime défense, aucune poursuite n'a été engagée. La Confédération paysanne lutte pour que l'affaire ne soit pas enterrée.
Les nazis n’ont jamais pris le pouvoir, on le leur a donné. Les libéraux autoritaires de l’époque, désireux que leurs politiques, notamment économiques, continuent à être mises en œuvre, ont eux-mêmes nommé Hitler à la Chancellerie du Reich. C'est ce que démontre l’historien du nazisme Johann Chapoutot dans son dernier livre Les irresponsables. Qui a porté Hitler au pouvoir ? (Paris, Éditions Gallimard, 2025). Nous relayons la note de lecture du département d’histoire de l’Institut La Boétie, pour ne pas reproduire les erreurs des irresponsables d’hier.
Que reste-t-il à bloquer ? À force de nous serrer la vis, ce sont nos vies qui sont bloquées. La seule chose qui fonctionne furieusement bien, c'est la finance, gavée en creusant la dette sociale et écologique. La population est épuisée, la planète aussi. Le 10 septembre, c'est en fait la coupure d'urgence des échanges économiques qui alimentent la machine à tout détruire.
